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Victor GAEREMYNCK
Co-fondateur de My Future


A 26 ans, ce Parisien a déjà beaucoup voyagé. Plus jeune, il s'implique dans des ONG au Burkina Faso et aux Philippines. Mais son goût pour l'économie le rattrape. Il intègre l'ESSCA, une école de commerce dont il sort diplômé et effectue une année à King's College London pour étudier le développement durable appliqué à l'économie. Victor Gaeremynck se revendique l'âme d'un entrepreneur « depuis toujours ». Il créé My Future à l'été 2014. Il dit vouloir « rendre le jeune acteur» de son avenir professionnel, par le biais d'une application mobile.

 

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My Future, l'application qui veut révolutionner l'orientation

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L'orientation des adolescents est l'un des points clés que souhaite aborder Najat Vallaud-Belkacem dans sa réforme du collège. Pour aider les jeunes à mieux choisir leur avenir. My Future, une start-up parisienne, nous a ouvert ses portes.

Pour répondre à cette demande croissante des jeunes sur leur avenir, des initiatives privées voient le jour.

Les ménages les plus aisés peuvent, avec des coaches, aider leurs enfants à prendre la bonne décision.


D'autres, à l'image de My Future, y voient un nouveau marché. Avec une application gratuite, les jeunes peuvent agir eux-mêmes sur leur orientation. Victor Gaeremynck veut « rendre le pouvoir » aux jeunes sur leur avenir.  


"Rendre le pouvoir"

Convaincre l'Education nationale 

Victor Gaeremynck raccroche son téléphone et il a le sourire : « C'était le cabinet de Najat Vallaud-Belkacem. C'est plutôt cool... » lance-t-il fièrement.


Victor a des raisons de se réjouir. Il souhaite convaincre le Ministère de l'Education nationale que son application est un service complémentaire aux CIO et ONISEP, et pas un concurrent. Dès janvier 2016, la start-up espère bien vendre son service aux collectivités territoriales, aux départements et aux régions.


L'orientation des adolescents est prise en charge par des organismes publics comme le Centre d'information et d'orientation (CIO) et l'Office national d'information et d'enseignement sur les professions (ONISEP).

 

 

Actuellement en France, on dénombre 1 fonctionnaire pour 1500 élèves du secondaire. Impossible de personnaliser le suivi de chaque élève dans ces conditions. 

Sur les 6 salariés que compte My Future, Marie de Bonnières est la psychologue consultante de la start-up.


Présente dans les locaux une journée par semaine, elle dispense des conseils aux développeurs, accompagne les équipes commerciales et Victor lorsqu'il se déplace dans les collèges et les lycées.


Son apport est capital pour traduire dans les applis, les besoins réels des plus jeunes face au stress de l'orientation. 

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1 fonctionnaire pour 1500 élèves

Pour l'instant à l'état de prototype, la première appli sera lancée en janvier.

 

Elle concerne les stages de fin de troisième et devrait permettre à ces adolescents de sélectionner des offres de stage et d'y postuler ensuite.

 

Ce stage dure une semaine et permet aux collégiens d'approcher pour la première fois le monde du travail. Pour My Future, ces stages sont le plus souvent peu productifs voire discriminants ; un élève dont les parents n'ont pas ou peu de réseau professionnel, se trouve souvent dégradé vis-à-vis de ses camarades.

Une psychologue au service des développeurs

Florie Castaingts et Jonathan Dupriez